Chaque année c’est un vrai plaisir de découvrir de nouveaux
regards photographiques à Toulouse avec ce festival particulier où les univers variés
se sont installés au Cours Dillon.
Libre et ouvert à tous, celui-ci propose de noyer nos
prunelles dans la photographie contemporaine et de s’instruire par ailleurs.
Tant qu’à faire autant joindre l’utile à l’agréable et pour une fois, ne pas
détourner les yeux.
C’est ainsi que Michel Vanden Eeckhout vient à exposer la vie
de tous les jours aux côtés d’autres photographes tels que Joseph Charroy et
Charles Delcourt. Ces artistes nous font sourire face à des rencontres, des objets
qui retentissent en nous et viennent réfléchir sur la place de notre humanité
dans ces singularités pointées par l’objectif.
Sébastien Delahaye réussi d’ailleurs parfaitement bien à
nous renvoyer ce que l’homme curieux fait quand il vit dans un immeuble. Il
regarde ses voisins bien sûr. Qui ne l’a jamais fait ?
Sont ainsi mises en avant le passage des années, le lien de
parenté, l’invitation au voyage dans des forets neigeuses, la violence de
l’enfance. Car c’est aussi ça la photo : nous mettre en face d’une
réalité. Ce que nous rappellent particulièrement les clichés de Médecins du Monde qui
expose la situation en Syrie.
Petite découverte aussi cette année : Zines of the zone, une bibliothèque mobile qui met en avant les carnets de photographes qui
se sont tournés vers l’autoédition. Tirés en exemplaires limités, ces œuvres
sont de petits joyeux de par leur originalité et leur format de création.
Enfin, ce festival est aussi l’occasion de rencontrer
et d’échanger sur des sujets tels que l’autoédition photographique justement et
le droit d’auteur.
Le festival s’expose et continue de se dévoiler jusqu’au 4
octobre 2014.
Profitez-en à l’orée des arbres sous le doux chant des oiseaux.
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